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AGRAW IMAZIGHEN @@@الأمازيغ.. الرجال .الاحرار@@@ⴰⴳⵔⴰⵡ ⵉⵎⴰⵣⵉⴳⵀⴻⵏ
10 janvier 2009

LE PECHE ATLANTIDE OU QU'EST-IL DE L'AMAZIGHITE LOIN DES IMAZIGHEN?

«Nous descendons et nous ne descendons pas dans le même   fleuve; nous sommes et nous ne sommes tous pas.»  (Héraclite)     

         

 

De quel droit les autres peuples, mille et   une fois conquérants et usurpateurs, donnent-ils un nom au peuple amazigh? Le   nommer berbère, barbare et barbari, lui montrer la voie de ladite   civilisation, lui proposer une graphie d'occasion, le recevoir dans un   cul-de-sac pour lui signifier combien l'amour est authentique. De quel droit   les Imazighen ont-ils à s'éloigner de leur être, à rêver infiniment, à   créer d'autres lieux d'être et à s'éloigner d'un devenir positif?   

 

Le présent essai est l'aboutissement d'une   réflexion simple sur le devenir de l'être amazigh, tantôt synthétique dans   l'ontologiquement amazigh, tantôt éparse ou dispersée dans le   subjectivement subjectif. Faut maintenant dire les choses d'une manière précise   et claire, d'une part pour démystifier (pourquoi pas démythifier) les   projets (vides) qui resurgissent pour dire combien l'on se soucie de cet «impensable»   flanc obscur de l'être maghrébin, et d'autre part pour composer le «mea   culpa» amazigh si nécessaire en ces moments de crise, envers les vendeurs «nommés»   de la cause amazighe.   

 

         

 

I- Tamazight est un péché!   

 

Il était une fois, selon Platon, une île   fabuleuse dite «Atlantides» dans l'océan Atlantique. L'on dit qu'elle était   habitée par les Imazighen. Au moment où l'île sera engloutie à la suite   d'un cataclysme neuf mille ans auparavant, les habitants prirent des   embarcations pour accoster l'Afrique du Nord, et la péninsule ibérique.   Platon n'a pas raison: le Maghreb est la première terre des Imazighen.   

 

La question amazighe est une actualité   historique (très antique). A ne pas définir comme la nette rupture entre un   avant et un après dans le devenir du typiquement marocain liée à un fait précis,   elle est au-dessus de toute institution ou de tout fait. Elle n'est pas   datable à une année, ni à une dynastie, ni à une institution, mais à   l'origine.    

 

Seulement, il s'avère que de l'amazighité,   on en fabrique des péchés (culturels, politiques et historiques). Quels ont   été alors les péchés de l'amazigh pour rester «indésiré» et «inactuel»?   Quel est ce péché originel? Pécher, c'est parler en tamazight. Pécher,   c'est se définir en tant qu'amazigh. Pécher, c'est choisir l'amazighité (un   ensemble de traits qui définissent l'amazigh sur tous les plans). Pécher,   c'est mettre l'amazighité dans un devenir positif.    

 

L'idée de l'amazigh pécheur a commencé   avec les premières conquêtes de Tamazgha qui sont venues toutes pour «تcorrigerت»   et «تciviliserت»   les autochtones de l'Afrique du nord, les mettre sur la voie de la   civilisation ou pour les définir dans un sens ou dans un autre.   

 

II- Un collier de péchés…   

 

Après un long collier de promesses mensongères   (Si l'on promet quelque chose, il faut l'accomplir), après des décennies de   répression démocratique (Si l'on efface   et altère la culture d'un peuple, il est question de la répression démocratique)   et après un tourbillon de revendications amazighes (Faut justement le dire:   le mouvement amazigh au Maroc n'a   jamais assumé et défendu un seul discours), la question qui se pose   maintenant au seuil de l'introduction mensongère, répressive et   tourbillonnante de tamazight à l'école(ce qu'on appelle communément «Alistinass»   ou «Attafatuh» (encore un autre!): Mayemmi rexxu? (Pourquoi maintenant?) Que   faire alors pour «repenser» cet «impensable»? Cette introduction demeure,   pour nous, un arpentage de territoires peu sûrs, mus par des intérêts   majeurs, fixés/balisés par des règles séculaires, comportant divers   risques, et d'abord celui de ne point être libre dans la pensée ni dans   l'action.   

 

Et la remarque à faire: ce pays est dit   politiquement musulman, amazigh et arabe. Et l'on découvre qu'il n'a jamais   été censé appartenir historiquement à l'héritage marocain, sorte de péché,   d'opprobre et de complexe. Car sauvage et inférieur personne ne veut être en   ces temps modernes. Les livres scolaires, les administrations, les ministres   et hauts responsables regardent d'autres terres pour dire combien ce sol foulé   fait le même corps avec l'au-delà. L'au-delà germe ici, ici n'existe pas.   Voilà notre dilemme. Les années, les décennies et les siècles véhiculent   le même rêve atlantide des Imazighen (propre aux Atlantides): être par le   non-être.    

 

Voilà l'équation de l'être pour le maghrébin:   Devenir autre «pur». Etre Amazigh au Maghreb = être soi «pécheur»   

 

Point de lecture, ni d'interprétation.   

 

Et les journalistes des grands quotidiens   (appartenant aux deux rives d'un fleuve lointain et anonyme) se livrent depuis   toujours à des exercices «fascistes» contre l'amazighité, nous informant   autant sur la négation de l'institutionnel à dénaturer que sur   l'impossibilité à implanter un autre mode de pensée différent à celui du   peuple marocain.   

 

Maintenant, les siroccos de la démocratie   soufflent sur le Maghreb. Le même projet d'altération continue, entrepris   par les amazighophobes et salué par les dits amazighistes. D'autres   Atlantides, origine de l'altérité, fondent notre monde. Les trous et les fissures accélèrent la rencontre avec la   submersion. A quand la juste conception de l'être amazigh pour être?   

 

De tous ces rêves et projets étatiques,   nous ne recueillons que le même opprobre d'être amazigh. Est-ce là une   proposition démocratique d'un gouvernement fait de plusieurs partis et qui se   veut à la fois ersatz et dépassement de ces répressions, de ces tourbillons   et de ces rêves atlantides? Est-ce là un projet d'Etat moderne? S'il est   naturel que les aires d'un même pays renferment un conjoint de langues, de   cultures et de modes; pourquoi un projet pour subjuguer l'authentique, le   premier et l'irréductiblement identitaire à l'exogène et à l'atlantide?   Equation terrible, non démocratique (susdite). «Cette diversité est   enrichissement», ânonnent de partout les politiciens, les intellectuels et   les historiens à l'orée des élections générales. Ce n'est pas beaucoup   deux langues pour un pays? C'en est trop, l'enfant se perdra. Ah, voilà   l'enfant amazigh qui vient de naître dans leurs préoccupations! Faut penser   aux réactions des autres. Faut pas brusquer les choses. Ecrire comme   l'entendent les autres, lire comme veulent les autres, se construire comme le   «malpensent» les autres. Chers confrères Imazighen, laissez-nous écrire à   votre place. Choisissez la graphie arabe car nous sommes frères. Lisez, écrivez   en arabe votre être profond car une même âme nous lie. Laissez de côté l'amazighisme   pour bien insister sur l'arabisme pour former une même âme contre l'Impérialisme!   Dans tout cela, de quel état de choses est-il précisément question? D'un   amazigh auquel on enseigne à tendre l'autre joue de peur que la main du «correcteur»   ne s'ennuie à gifler la même joue. D'un état chaotique où l'irresponsable   gère tout, et le non démocratique se veut démocratique? Ne revient-il pas   de droit aux Imazighen de se nommer, de s'exprimer librement, de se lire, de   s'écrire…?    

 

Enfin, nous avons une autre question:   Pourquoi le Maroc, et tout le Maghreb, n'apparaît pas amazigh alors qu'il   l'est? L'on reconnaît le Maghreb non amazigh comme arabe. L'on ne reconnaît   pas le Maghreb amazigh. Ne pas reconnaître l'amazighité du Maghreb et   reconnaître sa non-amazighté sont deux démonstrations différentes, et   combien la dimension idéologique y est le seul recours, sorte de point de   convergence (combien terrible à découvrir!).   

 

         

 

III - Démêler l’être pécheur de ses péchés   

 

Quand il est question de l'amazighité, la gêne   et l'obligation resurgissent violemment. Derrière cette violence, il y a la   part importante pour l'expiation. Et l'amazigh commence à acquérir des   gestes pour plaire à l'invité, à l'éxogène afin de surpasser la honte d'être.   A peine conscient de sa maîtrise de l'espace «intime», «propre» et «hérité»,   l'amazigh pécheur est appelé à se situer hors de son être. Se produit   brusquement une hésitation violente dans ses fondements, ses convictions et   sa perception du monde. En Afrique du Nord, parler de soi, se nommer, agir en   tant qu'amazigh… voilà l'enchaînement d'un ensemble de péchés. C'est   pourquoi l'amazigh est à définir comme un bon lecteur de Rimbaud: «Je est   un autre.» Un lecteur impersonnel de tout indice , signe ou phénomène. De là,   ces fameuses phrases réitérées à tort et à travers: «Min teggim? Man   tira i gh ad teggem? Kenniw… Kenniw… Kenniw…» Le Nous / Je   change en Vous / Ils. Cette déstabilisation des significations de l'Ego, de   l'Ego collectif est manifeste partout. Précisément, il est à remarquer une   mutation de l'identitaire historique (Je/Moi substantiel pris dans sa   signification de cosmos infinitésimal et infini) au profit d'un Alter Ego   poreux, inconnu, sans consistance et en perpétuelle mutation. La déperdition   commence au moment du transfert.   

 

En général, l'amazighité se trouve   tiraillée entre deux pôles réducteurs: le Pouvoir répressif d'une part, et   d'autre des Imazighen souffreteux et complexés. Pour le Pouvoir, lire l'être   de cette culture «détruite» est une chose légère. Voilà une illusion   aberrante car il n'y a pas de reconnaissance effective de la réalité   socio-linguistique. Si lecture il y a, c'est pour voir clairement, pour les   amazighistes, l'essence des choses «mise en miettes» s'avère impossible;   une vision de l'Etat doit être plus sage. Dire ce que nous sommes en tant   que culture dominée, en un système de mots et de lettres, est tributaire   d'une action 'aberrante', parler de l'amazighité est de l'idéologique pur.   Parler de «soi-nous» même, un rêve à projeter dans l'absence. Dire que   tamazight appartient à tous les marocains est du prosaïsme déplacé. Donc,   il reste à savoir: A quand la reconstruction de la personnalité maghrébine   pour récupérer le fuyant dans l'égarement d'une histoire à refaire? Là,   l'institutionnalisation, et non l'institutionnel, est d'une grande aide quand   elle est authentique.    

 

Par ailleurs, ce serait erroné de donner   l'opportunité à ceux qui ont pendant des siècles détruit l'être amazigh,   une autre opportunité pour reconstruire cet être. Ce serait forcément de la   reconstruction qui mène à la destruction. Confiance y a pas… Une vision négative,   de mépris et de défi entremêlés, découle de leurs regards. Aussi un   espoir obscur nourrissent-ils toujours à tout ce qui est amazigh.   

 

Les militants amazighs, sensiblement   conscients de l'importance de tamazight pour tout le Maghreb, se voient être   plus concernés que les autres, ils crient fort espérant avoir des auditeurs   officiels. Il y est question d'une affaire «nationale», «de tout le monde»,   «des démocrates», disent-ils, répètent-ils et croient-ils. Mais à bas   les pleurnicheries, les complexes et les rêves atlantides. Là, rappelons-le,   faut encore le dire, que lorsqu'il est question de l'amazighité, tout se   contredit: les institutions se contredisent, les autorités se contredisent,   les journaux se contredisent, les partis se perdent entre une voix (à gagner aux urnes) et une voie (un labyrinthe pour se débarrasser   de cette part insoluble et essentielle de l'héritage amazigh). Par exemple,   il y a la graphie arabe pour tamazight proposée par les partis arabistes au   Maroc; leur intérêt est destructeur, miné de rancune historique et de dépendance fatidique. Marginaliser tamazight, la détruire,   la ruiner pour la reconstruire à la fin! Où est la vérité? L'amazighité   est derrière cette contradiction, plutôt elle en est l'origine. De là,   tamazight n'est-elle pas la chose à citer pour la cacher, la question à poser pour l'éviter, similaire au péché originel?   

 

Là, le rêve amazigh, en tant qu'ensemble   de péchés intériorisés, devient une initiative redoublée dans sa   complexité, dans ses occurrences contradictoires: mouvoir l'immobile, récupérer   l'irrécupérable. Que faire? Faut se rappeler que les qualificatifs ne désignent   que l'être changeant, que les journaux, les hautes gens et les partis ne font   que déprécier cet héritage, ils le font justement pour rappeler un état de   fait. L'amazigh n'a aucun moyen; cette image négative et le fonctionnement   qu'on en fait dans la société, le démontrent démuni et source de   catastrophes incommensurables.   

 

Que faire? L'amazigh hésite trop avant   d'agir jusqu'au point de se conformer au jeu absurde de la fatalité «négative»,   celle qui refonde tout. Cette infériorité, loin d'être déchirante et   raison pour une remise en question de tout, tranquillise l'amazigh, et l'idée   à se résigner au «destin noir, négatif» et à se rechercher «ailleurs,   sous d'autres pelages» et autrement. Par conséquent, l'amazigh rêveur n'a   aucun souci du lendemain car il voit son être projeté, de raison, dans   d'autres formes d'être. Il peut reprendre son avenir afin d'assurer un   devenir propre et adéquat. Il peut aussi se situer. Il peut vivre amplement   son être, mais quelque chose lui manque terriblement: son identité   authentique.   

 

A cause de ces faux rêves, l'amazigh ne se   trouve plus dans l'ordre moral de ses aïeux. Pas de péché, tant que l'ordre   nouveau soit synonyme d'aliénation et de déperdition. Il poursuivra cette   voie atlantide qui le sauve de la noyade et l'emmène vers la mort lente.   

 

Le voilà qui refait son monde paisiblement,   sans rancune, sans malveillance, en organisant un univers chaotique et dur.   Paradoxalement, il est tolérant avec l'Autre (qui le renie), et intransigeant   avec son congénère (avec qui il peut réaliser une forme d'être correcte,   plus solide). L'amazigh aura donc tort de croire à la bonne intention des   autres, et de se méfier de ses confrères. Voilà la situation impossible   d'un pécheur...   

 

Une fois en danger, il est un être non   pensant. Il se fait petit et servile devant l'Autre qui non seulement le renie   mais le déforme aussi. Dans tout cela, est-il cet amazigh innocent? Non, il   n'est jamais innocent: il se veut esclave de son propre gré, recherchant la   dissolution de son être, dans le champ des illusions connues. Hélas, toujours les mêmes traces du même rêve.   

 

         

 

IV - Et du faux ordre des choses…   

 

Le voilà l'amazigh, par conséquent, dans   le couronnement de son non-être, dans l'empyrée d'une mutation-effacement   dans une société rendue bizarre, étrangère à elle-même. En sortant de sa   petite famille protectrice, régie par une langue précisée, une culture déterminée et une vision définie, en se voyant introduit / mis de   force dans un espace inconnu, différent et opaque (l'école), l'enfant   amazigh (d'un âge entre 4-7) souffre immédiatement et de manière univoque.   Tout concourt à lui rendre la   vie difficile: il est amené à choisir entre la marginalisation et l'altération   Des complexes douloureux enrichissent ses rêves atlantides… De là, naît   son aversion à son propre être qui ne lui assure pas la continuité. Le   bonheur qu'un enfant ne demanderait pas mieux que de lui assurer dans son éducation   (depuis le ventre jusqu'à l'entrée dans l'institution) l'homogénéité,   l'harmonie et l'unité. Il est forcément aisé, faut le dire, que l'ordre des   choses, pour l'amazighité, revient à être un défi de l'existence: se   multiplier ou rester univoque. Un être qui tend à prendre de multiples   formes sans varier de valeurs ni d'essence, est un être sain, riche, éternel   mais démuni de tout. Ce doit être la voie réelle de tamazight: Rester   univoque, volonté de s'auto-détruire.   

 

Ajoutons à cela, l'hypocrisie des   amazighophobes qui nous posent un grand nombre de questions: Quelle graphie,   combien de dialectes, à quoi bon l'enseignement d'une langue friable, de quel   droit une culture misérable peut vivre? Ils oublient de poser la vraie   question: Pourquoi des siècles se sont écoulés avant la reconnaissance de   cet héritage premier? Rectification: Fausse reconnaissance. Point de   paternalisme mensonger, répressif et tourbillonnant. A cette position   s'adjoint la position des pauvres Imazighen qui ne cessent de pleurnicher, de   regretter leur sort de culture moribonde! Quelle joie pour l'amazighophobe de   voir un amazighiste plaindre sa destinée! Dans l'histoire de l'opprobre, il   n'y a que ces joies, sous forme de jeux cyniques pour tout altérer, devant un   être faible et fragile.   

 

Quel appui pour l'amazigh? Rien. Rien de   propre. Quel soutien que des illusions, des vanités et des mensonges   historiques qui ne défendent que l'autre et tuent le «à soi» (propre)? Des   structures dépendantes pour l'affranchir! Quel dilemme ontologique: faire   d'un corps un cadavre vivant.   

 

Peut-il l'amazigh prendre confiance dans un   espace d'anéantissement? Tragiquement le sien. Surtout encore, quand on lui   offre le faux salut qui le mène à la dissolution? «Al istinass» et   d'autres discours atlantides (ou institutionnels), de plus en plus loin de   l'essence de l'amazighité, en   sont une bonne illustration. A quoi sert-il d'apprendre à être autrui quand   on ignore tout de soi? S'abandonner alors au désespoir est une technique /   philosophie gérée, créée et préparée par les autres? Non, non et non.   N'eût-il mieux valu pour l'amazigh penser intégralement son être en   analysant objectivement que réagir négativement / subjectivement? Là, il   n'y aura pour lui ni faute ni erreur. Par ailleurs, une faute commise contre   l'amazighité par un amazighiste nécessite des années d'expiation, d'autant   plus que les ennemis de l'amazighité sont partout, et ils ont une expérience   à mesurer par des siècles.    

 

Surtout, il y a urgence à fonder des   institutions pour l'amazighité, indépendantes, à un moment crucial de   l'histoire du Maghreb où l'on ose enfin parler d'un projet de la démocratie   au pays. Car sans cette urgence, le Maghreb que nous aimons tous du même   amour, rate le train de la… Peut-il alors l'Institut Royal de Tamazight répondre   à ces aspirations justes de l'amazighité?   

 

         

 

En conclusion…   

 

L'esprit de l'amazighité se veut démocratique,   ouvert sur tous les maghrébins.   

 

L'amazigh n'a pas péché, les autres ont péché   à sa place, et continuent de le faire. Mais il lui revient de droit d'expier.   C'est pourquoi sa force d'être reste son   de-venir à tout changer, maintenant passif, mais peut-être un jour elle sera positivée.   

 

Et puis pardonnez cette ultime phrase; elle   vous déplaira sans doute puisqu'il est question d'un portrait «noirciste»:   Le «Connais-toi toi-même» (de Socrate) est une maxime utile pour le maghrébin,   mais son développement «Fais-toi toi-même» devient, outre toutes les   institutions et les lois, plus utile et urgent pour ce rêveur amazigh qui se   voit pleurnichant son sort au milieu d'un océan, sur l'Atlantide qui coule,   et nul horizon pour l'accueillir par pitié.

Sce: tawiza

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